Quand les douleurs cervicales déclenchent vos migraines : 5 gestes simples pour apaiser la tension

Les douleurs cervicales sont souvent à l'origine de migraines. La posture, les tensions musculaires et les points gâchettes en sont souvent la cause. Ces cinq gestes simples permettent d'apaiser la tension et de prévenir les crises.

4 min. de lecture
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© Photo : decade3d (Depositphotos)

Les douleurs cervicales sont souvent sous-estimées comme facteur déclenchant de la migraine. Pourtant, des études récentes montrent un lien direct : une contracture, une inflammation ou des points gâchettes peuvent activer le nerf trijumeau et précipiter une crise. Voici cinq gestes simples, validés par la science, pour soulager cette zone sensible et réduire les migraines.

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Douleurs cervicales et migraine : un duo trop fréquent

Selon une étude récente publiée dans la revue The Journal of Headache and Pain, les douleurs cervicales agiraient directement sur le système nerveux, notamment sur le nerf trijumeau : « Les nerfs cervicaux activent le nerf trijumeau et peuvent déclencher une migraine », explique Mark Green, président de la Société internationale de la migraine et de la céphalée. Résultat : 75 % des personnes souffrant de migraines présentent également des douleurs cervicales.

L’IRM révèle des altérations du muscle trapèze (tension ou inflammation) chez les personnes souffrant de maux de tête réguliers, altérations qui sont corrélées à la fréquence des crises. Par ailleurs, une hypersensibilité générale due à une douleur persistante intensifie la perception de la migraine.

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Relâchement myofascial par stimulation (rPMS)

Posture affaissée

Les heures passées penché·e devant un écran ou au volant accentuent la tension cervicale. La posture devient alors plus qu’un problème esthétique, car elle peut déclencher des migraines.

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Points gâchettes myofasciaux

Ces zones hyperirritables, souvent situées au niveau du trapèze, peuvent provoquer un mal de tête lancinant lorsqu’elles sont touchées.

Sensibilisation nerveuse

Le système nerveux, en état d’alerte chronique, abaisse son seuil de tolérance : une douleur au cou suffit à déclencher une crise.

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Quand les douleurs cervicales déclenchent vos migraines : 5 gestes simples pour apaiser la tension
© Photo : maya2008 (Depositphotos)

5 gestes simples pour apaiser la tension cervicale et limiter les migraines

Auto-détente myofasciale (auto-massage)

Appliquez une pression douce sur les points gâchette du trapèze (entre le cou et l’épaule). Circonscrivez les zones tendues pendant 30 secondes, plusieurs fois par jour. Cette technique aide à relâcher la contracture et à réduire la fréquence des crises de migraine.

Étirements ciblés

Inclinez doucement la tête sur le côté, maintenez la position pendant 20 secondes, puis alternez. Répétez 3 fois de chaque côté. Ces étirements favorisent l’amplitude cervicale, réduisent la pression et aident à prévenir les douleurs cervicales susceptibles de déclencher une migraine.

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Application de chaud ou de froid

La chaleur détend les muscles contractés et le froid soulage l’inflammation ou la tension aiguë. Choisissez selon votre ressenti : la chaleur pour apaiser ou le froid pour soulager. Évitez ainsi que les douleurs cervicales ne se propagent en crise de migraine.

Améliorez l’ergonomie de votre poste de travail

Repositionnez vos écrans et votre fauteuil pour éviter de trop plier le cou. Optez pour un oreiller qui soutient bien la courbure cervicale durant le sommeil. Une meilleure ergonomie permet de réduire les douleurs cervicales et de limiter les risques de migraine.

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Relâchement myofascial par stimulation (rPMS)

Cette technique, encore peu répandue, a montré une réduction des céphalées lorsqu’elle est appliquée sur les muscles du cou. Cette technique est encore peu répandue, mais prometteuse.

Quand faut-il consulter sans attendre ?

Il faut consulter sans tarder si les douleurs cervico-migraineuses s’accompagnent de symptômes inquiétants tels que de la fièvre, des troubles de l’équilibre ou des engourdissements des membres, car des infections, des tumeurs ou d’autres causes graves peuvent en être à l’origine.

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